Joey Goebel
Samuel Sfez
Seul contre Osbourne

Editions Héloïse d'Ormesson
Le site de l’auteur
Le site des éditions
La présentation chez l’éditeur

Le livre

Osbourne, c’est le lycée lambda américain que fréquente James, le narrateur de l’histoire. James se démarque de ses camarades par sa solitude, ses goûts et son allure. Il vient au lycée en costume, n’aime que les vieux films et écoute du jazz. Sa passion, l’écriture. Évidemment il se sent très seul mais de toutes façons il déteste tout le monde. Sauf peut-être un ou deux professeurs et surtout sauf Chloé.

Le roman débute par la reprise des cours après les vacances de printemps qui ont été mouvementées pour beaucoup d’élèves. Certains sont allés au « Spring Break » (une pause annuelle au printemps où les étudiants en profitent pour s’initier à un tas d’excès dans des endroits où il fait chaud) notamment Chloé et c’est une grosse déception pour James, car ils s’étaient toujours moqué de ceux qui y allaient. D’ailleurs, il remarque que le comportement de son amie a changé, elle est moins complice.

C’est donc pour James le début de ce qui s’annonce être une sale journée. S’ensuit un enchaînement d’événements malheureux qui vont malgré tout mener notre jeune élève à réussir l’impossible : faire annuler le fameux bal de fin d’année.  Que se passera t-il lorsque tout le monde apprendra que James est l’auteur de ce qui est pour eux la pire des catastrophes ? Qui aimerait être la proie d’adolescents en crise ?

Néanmoins, cette nouvelle n’est pas pour déplaire à tout le monde, en particulier les habituelles victimes des élèves plus populaires.

C’est donc de surprise en consternation et de stupéfaction en ravissement que se déroule cette incroyable journée pour cet anti-lycéen du Kentucky.

L’avis

L’univers infernal des lycéens est finement représenté dans ce roman. La critique d’une société américaine puritaine et immorale est acerbe mais drôle. En somme, c’est une lecture enrichissante et distrayante.

Notons cependant que le chien jaune sur la couverture n’a aucun rapport avec l’histoire.

Chloé Binot, Noisy-le-Sec

L’auteur

Joey Goebel est un jeune auteur américain qui signe ici son quatrième roman. Il semble être voué à critiquer une certaine culture américaine dont l’intérêt principal serait économique.