Sandrine Beau
Théa te hait

Alice éditions, collection «Chapelier fou»
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La collection
La présentation chez l’éditeur

Le livre

Théa commence sa vie de jeune adulte indépendante. Le jour où elle découvre que son père travaille dans un centre de loisirs, elle prend une décision. Elle va voler le fusil dans la maison de campagne familiale et s’entraîne pour ne pas rater sa cible. Son père, responsable de violences intra-familiales et sexuelles, n’a aucun droit de travailler auprès d’enfants.

L’avis

C’est un roman extrêmement court et cathartique qui va droit au but. Théa veut faire justice elle-même, elle ne veut plus attendre. Ses souvenirs d’enfance sont imprégnés d’un sentiment d’abandon total des structures qui auraient dû l’aider, elle, sa sœur et sa mère. Par ce constat, ce roman appelle à réfléchir à des procédures administratives plus efficaces, tout en donnant des contacts importants aux jeunes lecteur·ices en cas de problème. Un sujet fondamental quand on sait qu’un enfant sur dix est victime de violences sexuelles dans sa vie.

Aurélie Jaslin, Médiathèque de Bagnolet

Dans la même famille

Les Longueurs, Claire Castillon
Le meilleur des pères, Damien Desmarres
La porte de la salle de bain, Sandrine Beau
Les chatouilles, réal. Andréa Bescond

L’auteur

Sandrine BEAU a passé son enfance pas très loin de l’Atlantique. Maintenant, elle vit en Franche-Comté, où elle résiste au froid grâce à une jolie collection de bonnets et d’écharpes et, comme c’est une aventurière dans l’âme, elle écrit sans moufles (fou, non ?) sur son ordinateur. Elle a publié une centaine d’ouvrages et a reçu une trentaine de prix littéraires dont le Prix des Incorruptibles en 2018 pour son roman Le garçon qui parlait avec les mains, le Prix Chronos 2015 en France et le Prix Chronos 2016 en Suisse, pour son polar Toute seule dans la nuit. Plusieurs de ses livres ont été traduits en Égypte, en Chine, en Bolivie, en Corée, au Chili, en Italie, en Grèce, en Turquie, en Pologne et en Espagne.