La culture scientifique en bibliothèque, saison 4

22 septembre 2022 • 09:00-18:00

Médiathèque de Bagnolet

Matinée professionnelle coorganisée par l’Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis & l’Établissement public territorial Est Ensemble

 

9h00 – 9h30 : Accueil café

9h30 – 10h15 : Le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget (présentation des actions jeune public et du projet de la future médiathèque du musée)

Le musée de l’Air et de l’Espace (MAE) du Bourget est le plus important musée aéronautique de France. Fondé en 1919, il est le plus ancien et l’un des plus grands du monde. Le musée dispose d’un hall entier consacré à l’exploration spatiale avec :
• la première fusée française EA-41 (1945) ;
• la maquette de la fusée Ariane 1 à l’échelle 1 (à l’extérieur sur le tarmac) ;
• la maquette de la fusée Ariane 5 à l’échelle 1 (à l’extérieur sur le tarmac) ;
• la Fusée Diamant-A (non lancée) ;
• deux missiles S3 (dont l’un est présenté couché, par tronçons) ;
• la capsule de rentrée du vaisseau spatial Soyouz T-6 ;
• un moteur de missile V2 (non lancé) ;
• une fusée-sonde Véronique (non lancée) ;
• la maquette de plusieurs autres fusées-sondes françaises.
• des éléments de lanceur spatiaux ;

– ainsi que de nombreux éléments de la conquête spatiale !
Avec :
– Jeanne Barthélemy, chargée de médiation culturelle et scientifique au Musée de l’Air et de l’Espace
– Jean-Emmanuel Terrier, documentaliste au Musée de l’Air et de l’Espace

10h15 – 11h45 : Le climat vu de l’espace (conférence)

Pourquoi parle-t-on de « réchauffement climatique » ? Quelle est la science qui se cache vraiment derrière les termes techniques comme « effet de serre » ? Grâce aux satellites, les scientifiques étudient le climat depuis de nombreuses années depuis l’espace. Pendant cette conférence interactive, le public en apprend davantage sur cet enjeu majeur de notre époque en répondant à des questions grâce à un téléphone portable.
Avec :
– Mathilde Gaudel, astrophysicienne, conférencière, animatrice, autrice, créatrice de contenu pédagogique, chargée de projet évènementiel

12h00 – 13h30 : Pause déjeuner

13h30 – 14h45 : Astéroïdes, la mission qui va sauver le Monde – Présentation d’Epsiloon, le nouveau magazine d’actualité scientifique (Présentation de ressource documentaire)

« Un astéroïde tueur en couverture ? Même un marronnier peut soudain devenir d’une brûlante actualité : le 27 septembre, à 1h, la sonde Dart va tenter de dévier un astéroïde. Pour la première fois, l’humanité teste sa capacité à se protéger d’un Armageddon. Le début d’une défense planétaire ? »
La mission Dart fait la une du dernier numéro d’Epsiloon. Ça tombe bien, parce qu’Epsiloon est non seulement un nouveau magazine d’actualité, mais d’actualité scientifique ! Nous nous retrouverons donc à J-5 pour évoquer cette mission censée sauver le monde. L’occasion d’entrer dans les coulisses de la rédaction, de suivre l’enquête et la réalisation de ce dossier à sensations fortes. Et de revenir sur l’histoire de ce magazine indépendant, lancé l’an dernier par les anciens de Science & Vie. Ayant repris leur liberté, cette dizaine de journalistes s’est amusée à révolutionner les codes de la presse scientifique : une maquette tonique, un ton plus décontracté… mais qui ne cède rien à l’exigence journalistique. Parce que le monde, c’est la science qui en parle le mieux… Une publication de vulgarisation scientifique à avoir dans toutes les bonnes bibliothèques !
Avec :
– Hervé Poirier, agrégé de mathématiques et rédacteur en chef du mensuel Epsiloon.

14H45 – 16H45 : De la terre à l’univers (séance de projection en planétarium portable & atelier)

Un planétarium, c’est un lieu magique pour découvrir le monde des étoiles ; un outil qui permet de prendre conscience de notre place dans l’Univers. Ainsi, un planétarium constitue à lui seul le meilleur support pédagogique pour transmettre de nombreuses notions sur l’astronomie et le spatial…
Projection : De la terre à l’univers
La connaissance de la position de la Terre dans l’Univers a été ajustée par des siècles d’observation du ciel
D’abord à l’œil nu à l’aide d’instruments d’observations simples, à partir du début du XVIIe siècle avec des lunettes et télescopes, de plus en plus gros et perfectionnés puis l’utilisation de satellites d’observations de plus en plus précis, ont permis d’offrir une vision plus vaste.
Dans de nombreuses cultures et croyances, la Terre était considérée comme le centre de l’univers, le modèle géocentrique, dont la partie observable comprenait les planètes visibles à l’œil nu et une sphère d’étoiles fixes. Souvent, la Terre avait conservé une position centrale, comme dans la mythologie Mayas, Chinoise, Grecque ou Arabe.
En ce début du 21e siècle, les structures à grande échelle de l’Univers visible nous sont devenues plus claires, avec des superamas formant une toile très vaste de filaments galactiques et vides. Superamas, filaments galactiques et vides sont les plus grandes structures que nous connaissons de notre l’univers. À des échelles encore plus grandes, l’univers devient homogène.
Atelier : Constellations 3D
Dès les premières civilisations, les observateurs, pour repérer et désigner plus commodément les étoiles, ont imaginé de réunir celles qui sont apparemment voisines et assez brillantes, par des traits suivant les figures plus ou moins arbitraires qu’elles dessinent dans le ciel. C’est ainsi que sont nées les constellations auxquelles on donna des noms de héros, d’animaux ou d’objets associés à des mythes et des légendes, évidemment différents selon les pays. Quant au dessin d’une même constellation, il est aussi sujet à diverses propositions, parfois controversées, car plus ou moins fidèles aux descriptions « historiques ».
On peut ainsi donner une première définition du mot constellation : un groupe d’étoiles situées dans des directions voisines mais qui ne sont pas nécessairement proches physiquement les unes des autres. Une constellation est donc une vue en perspective d’un groupe d’étoiles : ce n’est qu’une illusion !
La maquette en 3D réalisée pour les activités pédagogiques de l’association a pour but de faire percevoir aux visiteurs que les formes géométriques que dessinent les étoiles d’une même constellation sont en fait des projections sur la voûte céleste n’ayant aucun lien physique entre elles, par les distances très différentes qui les séparent de notre planète…
Avec :
– L’Odyssée Céleste : les objectifs de l’Odyssée Céleste sont de sensibiliser le public aux sciences et techniques, promouvoir les savoirs liés à l’astronomie, l’aéronautique et le spatial.
Leurs actions pédagogiques visent à diffuser des informations compréhensibles et de qualité vers le grand public.

16h45 – 17h00 : Pause

17h00 – 18H00 :  Au-delà des étoiles (atelier débat)

La Terre n’en a plus pour longtemps… Le seul espoir de survie de l’espèce humaine est de coloniser une autre planète. Mais nous n’avons les ressources que pour fabriquer un seul vaisseau, vers une lointaine planète colonisable : impossible de faire monter plus de 200 personnes à bord, et le voyage va durer 500 ans. Et c’est vous qui allez décider de l’organisation de ce voyage ! Arriverez-vous à vous mettre d’accord ? Cette situation, permet d’aborder de manière ludique et interactive des problèmes et des tabous qui sont ceux de notre planète-vaisseau : mondialisation, surpopulation, changements climatiques, l’épuisement des ressources naturelles, recyclage, organisations sociétales et politiques…
Avec :
– Les Atomes Crochus, une compagnie de l’association Traces. les Atomes Crochus vous invitent à découvrir les sciences par le biais de la curiosité et de l’émerveillement. En atelier ou sur scène, leurs médiateurs et médiatrices explorent avec le public la science expérimentale, la science du quotidien ou encore les questions de sciences en société. L’objectif ? Susciter l’envie de comprendre le monde en plaçant les participants au cœur des manips. Le public devient acteur, la science devient spectacle.